Abri de jardin économique d'inspiration "ossature bois".

Bonsoir à tous,

Les clous sont commandés (2,5 x 50 / 1kg en inox A4, la mer est à 400mètres) sur ManoMano.

J'ai renoncé au cloueur pour ce projet, même si je l'envisage ferme pour le prochain s'il se concrétise, comme il n'y a rien de moins sûr, je préfère différer cet achat (genre grand garage transformable en gîte, en ossature bois).

Deuxième raison aussi, le prix des clous pour cloueurs sont par conditionnement de 7000 à 9000, donc tout de suite la facture monte très haut et si le projet suivant ne voit pas le jour ce serait une dépense inutile, même si très tentante, j'ai déjà une agrafeuse Béa, un cloueur - agrafeur Senco, donc je connais un peu l'avantage indéniable de ces outils.

Et comme le dit très justement l'Ankou en deux journées ce sera plié pour 400 à 500 clous.

En tous cas, merci pour les encouragements, je m'accroche pour ranger le foutoir de mon garatelier pour pouvoir y rentrer les 97 planches de 3m (plus que 96 avec les essais ) et pouvoir déplacer la toupie (combinée) pour avoir le débattement pour passer les 3m des planches, donc déplacer aussi la R/D qui elle aussi sera de la partie.

Bref, longue organisation du garatelier pour bosser dans des conditions optimales qui ne me feront pas perdre un temps fou entre les opérations de rabotage et de la toupie, sans parler du réglage de l'entraineur de la toupie que je n'ai jamais utilisé (ni branché sur le secteur d'ailleurs, une première pour moi donc).

Je souhaite poser les lames finies au fur et à mesure de leur production afin de les bloquer au mieux par le clouage avant quelles ne travaillent, enfin tout ça c'est la théorie, on verra bien.

Donc, quelques jours sans vraiment d'avancées notoires à espérer.

De toute façon elle travailleront dans le bon sens normalement

Oui oui, j'ai bien noté et retenu "le cœur au soleil"..

Bien entendu, quand je dis que je poserais au fur et à mesure, ce n'est pas "planche par planche" sinon je ne suis pas arrivé, mais plutôt côté par côté pour désencombrer le garatelier, cela devrait faire environ une vingtaine de planches par côté (à raison de 15cm par planche (qui font 18cm brut actuellement) sur 3 mètres de hauteur en comptant un recouvrement de 20-25mm, voir 30mm.

En tous cas je vous remercie tous pour vos précieux conseils, cela m'aide bien et me motive.

Je me régale à lire ton post…merci Bernard.
Par contre pour le champfrein fait à la Dégau j’ai un peu de mal à comprendre le réglage.
Tu places le réglé uniquement sur la table d’entrée ? Comment tu compense sur la able de sortie ?
Distance du guide au pif?
Idem pour l’épaisseur ?
J’ai la comprenette un peu enrouée…
Sinon super projet !
Jean-Paul

Merci Jean-Paul,

Hier toute petite journée, du moins pour l'avancé de l'abri, je ne vous passe pas de photos du fourtoir de mon garatelier qu'il m'a fallu ranger "au plus pressé", c'est à dire faire de la place pour pouvoir passer dans la R/D des planches de 3m en entrée et en sortie, tout en manageant au sol de quoi stocker une vingtaine de planches fraichement rabotées avant de les passer à la toupie de la combinée... Et pour ce faire déplacer la dite combinée, la décoller du mur pour pouvoir mettre en service l'entraineur et lui ménager à elle aussi 3m devant et derrière l'outil.
Bref, plus beaucoup de place entre les deux machines pour circuler et pour usiner aisément, mais ça va le faire.
En fait ce sont des problèmes de "riches équipés" mais qui n'ont pas su pousser les murs.  

Tout de même, voici pour Jean-Paul le réglage et les essais des "pentes et chanfrein" (il faut préciser que je ne suis pas toujours très clair dans mes explications, c'est le moins que l'on puisse dire, mais j'essaye de me soigner   ).

Voici l'outil magique que j'avais acheté il y a bien longtemps mais dont je pressentais l'utilité à venir un jour ou l'autre.
Jean-Paul (alias Diomedea) avait commis un article dessus il y a un moment dans Le Bouvet, je ne le présenterais donc pas, sauf si certains veulent des info dessus.

Tout d'abord réglage de la pente au pifomètre, enfin presque puisque les portes plaquette carbure sont crantés.
En fait, je pense que l'on peut appeler cet usinage "feuillure inclinée ou à pente".
Puis la hauteur de l'outil, soit la profondeur de la feuillure pentée.

Pour ce réglage j'ai utilisé la règle de toupilleur qui fait 1mm d'épaisseur avec une cale de 2 mm, ce qui nous donnera une profondeur du petit chanfrein de 3mm ce qui est suffisant (enfin j'espère) pour caler et bloquer entre elles les clins du bardage (c'est la pointe de l'outil qui est a régler, comme pour tous les réglages de fer il faut raisonner "à l'envers").

Pour la profondeur de cette feuillure, il suffit de monter ou descendre l'axe de la toupie.

Pour la largeur de cette feuillure, il faut placer une règle ou un carrelet bien dégauchi contre les flans des guides et régler la largeur souhaitée en jouant sur les deux ou un seul, peu importe puisque l'outil est utilisé tangentiellement au morceau de bois.
J'ai placé les protections pour les essais et une protection au dessus du passage du bois (feuille d'emballage plastique "blister") qui améliore grandement l'aspiration et surtout qui me permet de voir s'évacuer les copeaux, c'est sympa.

Le résultat est presque celui recherché, mais mes planches d'essai n'ont pas été rabotées des deux côtés et les côtés dégauchis rapidement.

On voit un petit jour sur la jonction, il me faudra parfaire ce réglage en jouant sur la largeur de la feuillure qui est de 24mm de chevauchement, que je peut ramener entre 20 et 22mm, sinon il me faudra modifier la pente de l'outil car mon objectif est d'obtenir un clin débordant de 10-12 mm "à peu près", ce qui me parait le plus esthétique.


Voilà pour le réglage à parfaire de l'outil.

Après je me suis attelé à mettre en service l'entraineur que je n'ai jamais branché depuis son achat il y a quelques années.
J'espère qu'il démarrera.
Déjà j'ai bataillé ferme pour ouvrir le presse étoupe (si on peut appeler ça un presse étoupe, ah ces chinois!) que j'ai dû ouvrir en destructif, en fait je pense qu'il était collé à la cyano, maintenant je suis sans presse étoupe pour passer le câble (HO7RNF en 3x1.5mm2) de branchement sur le secteur.
Le boitier est tellement compact que je ne trouverais pas de presse étoupe qui puisse remplacer celui d'origine qui en fait n'en est pas un vraiment, mais sert seulement à bloquer le câble.
Bref, pour cette fois je vais faire un branchement avec les moyens du bord, il me faut retrouver ma pince à manchon caoutchouc et en empilant les manchons je devrais pouvoir faire l'entrée du câble étanche et bloquer le câble par un collier plastique (Colson).
Photos à venir de cette opération de haute technologie.

Salut

Bernard, je suis, -presque- en silence.

On voit un petit jour sur la jonction, il me faudra parfaire ce réglage en jouant sur la largeur de la feuillure qui est de 24mm de chevauchement, que je peut ramener entre 20 et 22mm, sinon il me faudra modifier la pente de l'outil car mon objectif est d'obtenir un clin débordant de 10-12 mm "à peu près", ce qui me parait le plus esthétique.

Ca ne sert pas à grand chose de rechercher la précision d'ajustage, parce que, une fois posé, ce sont les conditions externes qui vont décider de l'ajustement. Il va y avoir du retrait-gonflement en fonction du séchage du bois, des intempéries et de l'exposition ou pas au soleil.

Pour la pose des pointes, il ne faut pas qu'elles soient trop près du bord, et du bout, pour ne pas éclater le bois. Et, si je me rappelle bien, de préférence, on coupe la pointe et on les passe au gras. Personnellement, je ferais peut-être un essai d'avant trou.

Bon, je dis ça, mais tu as sans doute prévu...

 ça se présente bien....yapuka...

Non Alain, je n'ai rien prévu pour l'instant concernant la pose, tu as sans doute raison pour l'avant trou et j'espère que 22 de recouvrement seront suffisants pour ne pas éclater le bois.
Je retiens le "gras" pour la pose, savon de Marseille ou suif et un petit avant trou ne peut pas faire de mal, merci pour l'idée.
Ce douglas semble de bonne qualité et a été fraichement scié, j'espère ne pas avoir trop de surprise.

Intéressantes ces questions bardage, je lis avec attention les idées et astuces proposées

Je me pose une question quant aux "petits chanfreins de 3mm" de tes "feuillures en pente"
(c'est vraiment une question et non une suggestion, je n'y connais rien (et il se peut aussi que je n'ai pas tout saisi !) :
Celui en haut, côté intérieur cabanon, parait pertinent, ne serait que pour caler au montage. Mais celui du bas côté extérieur
ne risque t-il pas de devenir un piège à eau plus qu'autre chose ?

Bernard, si tu dis que le douglas est fraichement coupé, il faut tabler de 5 à 10% de retrait...

Bonjour

Pour les clous, j'ai l' habitude de les retourner et de taper une fois sur la pointe, ce qui évite ou limite l' effet de coin.
Par contre si on les graisse avec le travail du bois, ils risquent pas de ressortir un peu.
J'ai un petit portail , juste des voliges clouées sur une ossature, certains clous sont ressortis tous seuls de plusieurs mm avec les années
Sinon, la même question que Détourneur m'est venue à l'esprit quand j'ai vu l' assemblage au niveau retenue de l' eau
Bon courage pour la suite

Houlà, tu m'inquiètes Alain, 10% de retrait ferait que les clins ne se chevaucheraient plus, voir les planches arracheraient leur fixation.
Il vaut peut-être mieux que j'attende et que je stocke les planches jusqu'à l'automne ?
Tes conseils sont toujours bienveillants, merci !

Clément ta remarque est pertinente, il vaudrait peut-être mieux que je ne chanfreine pas le côté contre l'ossature,

Clément a écrit:Celui en haut, côté intérieur cabanon

c'est à dire celui du haut de la planche à la pose (soit un chanfrein sur 2).
Aussi, je peux passer toutes les planches d'un côté, je modifie le réglage de la toupie, puis je passe le deuxième côté.
Cela n'augmente pas forcément de beaucoup le boulot si je m'organise bien.
Merci à toi aussi, bien vu !

Tu as surement raison Verlaine, mais le savon de Marseille devrait disparaitre assez facilement.
Pour la frappe de la pointe du clou, je pratique cela depuis... toujours en fait, lorsque je regardais travailler un oncle quand j'étais petit j'ai retenu ce truc.

Non Bernard pas d´inquiétude à avoir, faut pas attendre, mais savoir qu’il y aura du retrait. Même utilisé sec, il est sujet aux variations climatiques. C’est la caractéristique du bardage. Ça travaille toujours. C’est pour ça que les clins du commerce ont une grande languette. Ça permet le retrait sans que ça finisse par un jour entre deux lames.

grosb a écrit:Clément ta remarque est pertinente, il vaudrait peut-être mieux que je ne chanfreine pas le côté contre l'ossature,

Clément a écrit:Celui en haut, côté intérieur cabanon

c'est à dire celui du haut de la planche à la pose (soit un chanfrein sur 2).

pas sûr de comprendre, ni encore moins sûr de ce que je propose, j'ai remis le bardage debout et dessiné ma proposition
(je le redis, en tant que béotien, j'espère ne pas amener sur la table un faux problème, ou parler pour rien, ou encore embrouiller tes réflexions...)

Pour moi, le petit triangle rouge qui dépasse de la ligne bleue est de trop


Bon lundi férié à tou·te·s  

Clément, vous dites la même chose, donc c'est tout bon si pas de marche en partie basse .

Bonjour Bernard,

J'arrive...
Si c'est encore possible j'ajouterais un 1/4 de rond en bas, à l'extérieur, donc à la pluie.

Si tu peins ou si tu lasures, les bords arrondis résistent mieux aux craquements des peintures vieillissantes que les arrêtes vives.
Dixit un technicien Rubio qui a traité un show room près de chez moi.
Il ne bouge pas... depuis au moins 5 ans.

Je dis ça mais c'est pas moi qui fait le boulot !!!
(qui est super)
En tous cas, par ce temps tu as du courage.

++
Renaud

Merci pour le conseil Renaud, mais comme tu le dis cela représente pas mal de boulot en plus, bon faudra voir caar avec le petite affleureuse Makita ce genre de 1/4 de rond est très très vite fait.
Il pourrait même être fait sur site.
Toutefois, je vais tout passer à l'huile de tung, alors je me demande si c'est bien nécessaire.

Aujourd'hui, branchement et pré réglage de l'entraineur, ça a l'air de marcher.
Mais je me suis vraiment em... avec le presse étoupe qui n'en est pas un et en plus d'une taille improbable (petites pièces noires suite au démontage destructif).

Vue d'ensemble, on voit le rotacteur inverseur de sens de rotation,le condensateur et surtout le trou laissé par le presse étoupe bien plus large que le câble d'alimentation.

Pour obtenir un bon blocage du câble, une étanchéité relative de l'ensemble, il faut rattraper les épaisseurs avec de l'adhésif électricien qui sera coiffé d'un manchon caoutchouc placé avec la pince qui va bien.

Boîte de manchons et sa pince spécifique.

Voilà comment ça marche

Résultat obtenu, pile au bon diamètre pour être placé serré, le câble sera en plus bloqué par un collier type Colson, afin que le câble ne puisse pas être arraché facilement.

Bien entendu, je n'oublie pas de connecter le conducteur de terre à la carcasse du moteur (cosse à œil rouge).

Premiers tours de rotation de l'entraineur...même que ça marche, un peaufinage des réglages sera à faire avec les planches à la bonne cote (on voit les traces des premiers passages d'essais pour réglage).


Prochain chantier, faire un vrai réseau d'aspiration, chantier reporté de projet en projets, mais là c'est l'occasion d'en faire un vrai, ce n'est pas Alain que me contredira...
Liaison sur la toupie, avec le raccord en 150


Et son tuyau jusqu'à la traversée du mur vers le local de l'aspirateur.


Passage en mode R/D, il faut changer de ficelles et relier le tube de 100 qui vient du carter de la R/D qui lui est en 120.


Cette procédure est un peu longue et pas très performante, donc il me faut placer un tube de 120-125 pour les canalisations principales et repenser la disposition de mon garatelier pour se faire, mais ce sera une autre histoire.

Bonne fin de soirée.

Salut Bernard,

Super entraineur ! Il ressemble beaucoup à celui que j'ai.
Tu verras quand on a apprivoisé les réglages, c'est top : sécurité et régularité d'usinage.

A bientôt, Damien.

Nickel, ça va envoyer !!

Pour l'aspiration, je vois vraiment pas ce que tu lui reproches?

Salut

Prochain chantier, faire un vrai réseau d'aspiration, chantier reporté de projet en projets, mais là c'est l'occasion d'en faire un vrai, ce n'est pas Alain que me contredira...

Meunoooon

L'Ankou a écrit:Pour l'aspiration, je vois vraiment pas ce que tu lui reproches?

Ben, oui, moi non plus...

Bonjour à tous,

Ils se moquent, ils se moquent...

Il est vrai que ce qui est top sur mon installation d'aspiration c'est le changement de tuyau pour changer de machine...
Cela me permet de m'affranchir des guillotines qui se coincent et des tuyaux disgracieux au plafond, les miens sont amovibles en deux temps trois mouvements.

le truc, c'est qu'avec ce tuyau, la perte de charge au mètre linéaire est énorme. Donc tu perds en efficacité et tu consommes plus.
J'avais fait des petits calculs, il y a quelques années, où on voyait l'impact du tuyau annelé en termes de pdc. Si ça intéresse, on peut remonter le fil.

Bonjour Alain,

Je me souviens très bien de ton fil sur les mesures que tu avais réalisé en terme de perte de charge selon le type de canalisation et des conclusions qui donnaient le PVC d'évacuation sanitaire comme le meilleur conduit pour les copeaux, alors que l'on aurait pu croire que le tube acier galva soit très bon transporteur.
La seule question que je me pose encore est de savoir s'il est préférable de faire la ligne mère en diamètre 150 comme en entrée de turbine ou si du 120 suffirait largement compte tenu du fait que c'est la plus gros diamètre en sortie de machine (la R/D qui est en 120) sachant qu'une seule machine tourne à la fois ?

Bon, j'ai un gros aspirateur à copeaux, double sac et moteur de 3cv, mais ce n'est pas une raison pour ne pas améliorer mon installation, surtout pour plus de confort à l'utilisation avec guillotines et tout et tout.

Ce qui me retient jusqu'à présent c'est surtout le manque de temps et accessoirement le coût d'une telle installation, je voudrais aussi modifier l'emplacement de la traversée du mur pour la placer en hauteur et non prés du sol comme actuellement, avec en projet de modifier l'arrivée dans l'aspirateur des copeaux afin que la turbine soit en regard des entrées des copeaux dans l'aspirateur, cela me permettrait aussi de placer des sacs plus facilement accessibles, mais ce point n'est pas crucial.

Bref, pas mal de boulot que je reporte faute de temps, mais je suis décidé à réaliser cette installation prochainement, je galère trop avec mes changements permanent des départs des aspirations.

Petites nouvelles du jour, bien m'en à pris de rentrer les 20 premières planches hier à la nuit tombée car aujourd'hui il pleut pas mal en Bretagne (normal après le 15 août, comme tous les ans ou presque).
D'abord deux photos pour clore le souci de connexion de l'entraineur, en effet, le collier de serrage ne tenait pas et ainsi ne bloquait pas la sortie du câble, donc reprise du taf avec rubannage du conducteur avec un adhésif mais dans sa largeur totale.
Voilà le résultat, qui est satisfaisant maintenant en terme de tenue.

Vue d'ensemble du boitier fermé

Boitier ouvert pour la tof, on voir que c'est assez serré côté rotacteur

Gros plan sur le collier type Colson, pas la place d'y loger un plus large, mais celui-ci bloque bien le câble.
Vous remarquerez que j'ai assorti la couleur du manchon à celle du bouton M/A.


Passons aux choses sérieuses, voici les 20 planches du jour à préparer, à peine la place pour les rentrer moins de 15 cm de marge au total en entrée de raboteuse.

Il en est de même à la sortie de la R/D.

J'ai comme l'impression que je vais m'enquiquiner pour passer les champs à la dégau question manutention.

15cm, tu es large !!

Concernant les tuyaux l'important c'est de garder au moins une largeur de pied :

Salut

Avec Tanguy, ce serait pas 150 mais 15mm, si c'est proportionnel à la place restante... te rejoindre

grosb a écrit:La seule question que je me pose encore est de savoir s'il est préférable de faire la ligne mère en diamètre 150 comme en entrée de turbine ou si du 120 suffirait largement compte tenu du fait que c'est la plus gros diamètre en sortie de machine (la R/D qui est en 120) sachant qu'une seule machine tourne à la fois ?

Je ne sais pas pourquoi tout le monde parle de gros diamètres, si tant est que 150 soit un gros diamètre.
Plus on met large, plus il faut du débit pour obtenir la vitesse. Donc plus de puissance. En ce moment, vu ce que l'énergie prend...
Pour obtenir les 20m/s-1 officiels en Ø100, il faut un débit REEL de 566m3/h, et en Ø150 il faut 1275m3/h...

Après, quand on veut finasser avec l'installation, on peut réguler le débit avec la pression. Un variateur - pour autant que l'aspi soit en tri - piloté sur une entrée 4-20milli, à laquelle est raccordée une sonde de pression différentielle en gaine, on règle en fonction de la vitesse à l'anémo en bout de ligne, et yapuka... Toi tu sauras faire ça.
Bon, pour nous, amateurs, c'est pour le fun, mais un pro a tout à y gagner.

Avantages :
on a toujours le débit pour la vitesse donnée,
on optimise la conso énergétique, tant sur le moteur qu'éventuellement en chauffage,
on réduit le bruit...

après, moi j'dis ça, j'dis rien...

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