[Maçonnerie] Extension de mon atelier, Je vois le bout du tunnel ...

salut les gars
super boulot stephane mais t'as du en baver pour couler les linteaux et tes piliers tout seul

ramses , je suis pas trop d'accord avec toi car on peut pas faire de la maçonnerie sans etre bien conseillé ou avoir  un minimum de connaissance meme pour poser des parpaings , chose qui parait simple a faire  mais il y a une façon de mettre le mortier .

et puis  il faut etre tres motivé surtout quant on bosse seul car entre "voir et faire " c'est different   !

A+ patrice

Strib a écrit:Pour FMJ : Si, justement, cela doit être porteur puisque je vais détruire les piliers pour les refaire....
Il faut bien que la terrasse repose sur quelque chose pendant l'intervalle, en plus de etais bien sur..

OK, je n'avais pas capté cette contrainte, je comprends mieux ta démarche désormais, surtout après le reportage photo !... Sacré travail !

Bonsoir

Pour les coffrages en sous oeuvre , si c'est un terrain pas super stable,pour éviter les fissures, on coule le béton comme tu as fait en laissant un jour de 2 ou 3 cm. Puis après la prise du béton et son retrait (Quelques jours), on bourre le trou avec un mortier sans retrait, mélange de mortier spécial et de sable. Le hic, c'est que c'est pas donné, j'en avais acheté un chez un négociant matériaux, ça tourne aux alentour de 70 euros le sac. Donc à ne pas gaspiller
Ce mortier spécial sert aussi à faire des scellements au sol, on le fait bien liquide il s'étale tout seul et rempli tous les vides en s'autoplaçant, c'est assez intéressant de le voir.
Pour les piliers effectivement, ils ont fait fort, il faut des cadres assez rapprochés pour contrer les efforts latéraux, le ferraillage obéit à des règles précises, mais difficile de trouver de bon maçons...Les fers sont recouvert de 3cm minimum de béton en milieu extérieur standard, ce qui les protège au moins trente ans, on compte un cm tous les 10 ans pour la carbonation du béton ordinaire; (Le fait qu'il devienne granuleux avec le temps.
Pour les goulottes de remplissage (J'ai oublié le terme) , sur les chantiers, ils décoffrent très vite, le lendemain pour les parties verticales , et du coup, il suffit de casser le béton encore fragile , qui doit à être à 15 ou 20% de sa solidité finale après une douzaine d'heures (je ne me souviens plus non plus des chiffres) avec délicatesse, je l'ai vu faire sur chantier et je l'ai pratiqué aussi une ou deux fois.

Bon courage pour la suite

Bonsoir a tous,

le pat a écrit:ramses , je suis pas trop d'accord avec toi car on peut pas faire de la maçonnerie sans etre bien conseillé ou avoir un minimum de connaissance meme pour poser des parpaings , chose qui parait simple a faire  mais il y a une façon de mettre le mortier .
et puis  il faut etre tres motivé surtout quant on bosse seul car entre "voir et faire " c'est different   !

je ne pense pas avoir dit "lancez-vous et on verra" ! j'ai jamais dis que c'était simple, j'ai juste dis "motivant pour d'autres qui hésiteraient de passer à l'acte" !

A 26ans, jeune marié, nous avons acquit un bout de terrain devant chez nous. J'ai dessiné les plans de notre future habitation durant l'année suivante et l'année d'apres je commencais "tout seul" la construction. 17m x 10m, cavé à 2,6m , rez et étage complet, toit en ardoise naturelle, menuiserie int-ext avec mes p'tits doigts, plafonnage des murs et plafonds, ... et pour finir 100Tonnes de pierres bleues brutes taillées une par une chaque soir durant 2 hivers pour le parement. Pas un seul homme de métier durant ces 8ans uniquement après mes journées de travail, mes WE et conges et avec tout ca, 2 enfants au monde !

Nous sommes rentrés dedans (en camping   ) 3 ans après le début des tvx et 5 ans plus tard, c'était complètement terminé ! Et pourtant, j'suis pas du tout du métier, j'suis juste gradué en électronique et mon épouse instit !

Tout ca pour te dire que j'aurais vachement apprécié de trouver des infos comme celles-ci pour perdre un peu moins de temps à cogiter, a recogiter, a chercher des solutions a mon manque de moyen(€), à aller voir comment c'était fait sur des chantiers, à demander à gauche et a droite, ... Tout n'est qu'une question de volonté, de passion et d'envie !

Donc oui, ca va aider celui qui "en veut vraiment" mais clairement ca ne va pas "le faire tout seul" pour les autres. Juste que ca m'a couté un passage sur le billard suite hernie discale à 35ans, mais par chance sans impact pour la suite.

Voila, c'était ma réflexion.

Bien à vous tous

Bonsoir à tous,

Vous avez raisons. je suis plutôt partisan d'observer ou apprendre auprès de quelqu'un qui sait, sinon je pense qu'on aura tendance à faire des bêtises difficilement réversibles. Mon papa aussi a autoconsrtuit sa (notre) maison en 1980, des fondations aux finitions. Je me souviens encore de ces journées pique nique sur le terrain, c'était notre eldorado ! J'avais une dizaine d'années, et c'était à mes yeux un surhomme. Il m'a d'ailleurs donné de fiers services lorsque nous avons construit la notre (sienne ). J'ai appris beaucoup avec lui. Même s'il n'est pas du métier, puisqu'il était facteur (oui, vous pouvez vous lâcher, je suis le fils du facteur !   ).
Mais avec de la volonté et de bons conseils, on peut soulever des montagnes.

Il ne faut pas hésiter aussi à prendre conseils auprès de professionnels, des vrais, si vous en avez dans votre entourage. Lorsque l'on tombe sur un artisan amoureux de son métier, il va adorer vous transmettre sa passion, ses trucs et ses astuces...

Il y a une chaine youtube que j'apprécie particulièrement, il s'agit de Maçons du 47 qui a une très bonne pédagogie avec des explications pleines de bon sens.
Il y a également Lumy habitat, un peu plus pointu dans ses explications, schémas à l'appui, il explique les diverses DTU sur les ouvrages que tout le monde peut réaliser chez soi.
Et bien entendu, le compatriote Solitaire2A, aucune explication, il pose la caméra et bosse, mais il travaille super bien, c'est un plaisir à regarder...

@Niaproun : Je te rassure, ils vont tous y passer. Le premier de la terrase, sera refait en dernier, peut être pas cette année, mais j'ai mon idée derrière la tête sur la façon de procéder ...

@Verlaine : j'avais envisagé ce ciment sans retrait (ou à retrait limité il me semble) on m'avait parlé aussi de béton "expansif", très cher également
Finalement, et compte tenu de la finition extérieure que j'envisage, je ne crains pas la fissure. on y reviendra plus tard. Pour les tubes de coffrages (marque sonotube je crois), c'est en effet une bonne chose de le piqueter frais pour favoriser l'accroche de la finition, c'est pas bête !

@Alain : Merci pour les murs. Mais c'est du travail... Ici, on a la "chance" (tout est relatif !) d'être dans une région pierreuse. J'aime plaisanter et dire que lorsque je fais un trou d'1m3 , je sors 2m3 de pierres !



L'avantage, c'est que j'ai beaucoup de matière première, mais avec les inconvénients que tu imagines, notamment pour planter ...
Sans compter que le moindre petit travail, se transforme en truc de titan. C'est ce qui m'a décidé à investir dans une petite mini-pelle il y a quelques années. Et je en le regrette pas.

En revanche, c'est vrai que ça a du cachet , et avec un peu d'imagination et de détermination, tu peux tout faire avec :

 

 




On continue ...

Au menu, dressages des tableaux, et premiers gobetis...











J'ai décidé de décrepir les poutres béton intérieures pour refiaire un crépis 3 couches : Gobetis, corps d'enduit et je ferai une finition de type "monocouche" à la fin.











Paralellement à cela, je démarre la reconstruction du premier pilier de la terrasse :

Comme je le disais, j'ai utilisé par commodité, des demi agglos de chaînage pour faire les piliers de la terrasse, pratique et pas cher



Un truc appris justement avec un la chaîne de Maçons du 47. Pré découpe à la disqueuse d'une "fenêtre" dans le bas du premier agglo. Une fois le premier rang posé, on jette deux truelles de sable au fonds. Une fois le pilier monté, et avant de couler, on casse cette petite fenêtre, et on nettoie l'intérieur. Tout le mortier qui aura dégouliné dedans n'aura pas accroché puisque tombé sur le sable. Une planchette serre-jointée avant de couler, et le tour est joué !





Avant de couler le béton et de façonner le chapeau de pilier :



J'ai coulé le permier appui de fenêtre, celui du fonds. Et ai scellé le petit fenestron à soufflet déniché sur leboncoin pour une poignée de figues ! Il sera très important, il est orienté vers les vents dominants, il me permettra de ventiler, car j'imagine que l'été, cela va chauffer, surtout avec les menuiseries que je vais poser plein sud !

PS : Un imbécile a oublié sa balayette avant de couler le béton de l'appui de fenêtre, sauras tu retrouver ou elle était ???      
Moi qui pensais l'avoir perdue

 



Une fois scellée, je peux dresser le mur de niveau. Je laisse une réservation de quelques millimètres pour la couche de finition qui viendra à fleur de la menusierie



En se rapproche de l'instant T !

Voilà les amis, c'est tout pour ce soir !

Amitiés,
Stéphane

Chapeau bas, quel boulot !

et comme Alain, j'adore également tes murets de pierres sèches,

félicitation,

amicalement,

Vincent

Énorme le coup de la balayette ! merci pour la tranche de rires du matin


Quel chantier...
Bravo

Salut

Stéphane, tu nous ferais quelques photos de l'extérieur de ton petit paradis ? J'ai l'impression que tu n'es pas trop mal loti, question environnement...

Bonjour à tous,

Salut Stéphane, tu as toute mon admiration, quel travail de dingue et quelle réussite
Je te souhaite bon courage pour la suite et me délecte d'avance de ton reportage.

Amitiés, Damien.

Salut Stéphane et tous.........chapeau le gars,tu t'en sors comme un pro (je dirais même ,mieux que certains ça c'est clair),respect

autrement,ne montres pas ton joli coin à Alain,y risquerait d'y déménager sans crier gare ,mais nous on veut bien voir

Ave
Bon sang mais c'est bien sur !
Quand j'ai construit un abri de jardin/four à pain,une pointerolle à disparue, tu viens de me donner probablement la solution
Pas grave j'en ai acheté une autre et je n'irai pas chercher la première

Bonjour,
Vraiment impressionnant !
Bon perso , j'arrive à paumer ma balayette en coulant beaucoup moins de beton, mais c'est moins drôle !!
Sacré boulot, félicitations !
Amicalement
Fred

KOKO57 a écrit:tu t'en sors comme un pro (je dirais même ,mieux que certains ça c'est clair),respect

A commencer par le **** qui a coulé les piliers...

Bonsoir à toutes et tous
Deux petites suggestions
Pour la fin des piliers sans accès supérieur, je me laisse une trentaine de cm avant le sommet, et je réalise un coffrage coulissant, je remplis au fur et à mesure en remontant le coffrage. Le dit coffrage glisse sur des tasseaux fixès à la maçonnerie et pourvus d'une feuillure, et ne peux redescendre car je le bloque à mesure de la remontée avec un clou de chaque côté. il existe assez souvent un petit manque tout à fait en haut, que je remplis avec un mortier bien dosé, ou un reste de mortier à retrait compensé (au passage j'utilise le Sikagrout 217 environ 35 euros le sac de 25 kg)
Pour les piliers avant la coulée, lorsque c'est possible j'ouvre les côtès des agglos, le béton s'écoule dedans, formant ainsi un bloc compact, si nécéssaire je pose des agrafes horizontales sur le ferraillage vertical. En quelque sorte ceinture, bretelles.
Magnifique les murs de pierre sèche
J'admire les enduits
Bien cordialement
Edmond

Quel chantier...!!!
Tes murs sont magnifiques, la mini pelle s’impose pour le jardinage
Jean-Paul

bonjour bravo superbe travail

Wahou!!! Respect!!!

Super taf, bravo à toi. Trop hâte de voir la suite.

Brico46 a écrit:
Pour la fin des piliers sans accès supérieur, je me laisse une trentaine de cm avant le sommet, et je réalise un coffrage coulissant, je remplis au fur et à mesure en remontant le coffrage. Le dit coffrage glisse sur des tasseaux fixès à la maçonnerie et pourvus d'une feuillure, et ne peux redescendre car je le bloque à mesure de la remontée avec un clou de chaque côté. il existe assez souvent un petit manque tout à fait en haut, que je remplis avec un mortier bien dosé, ou un reste de mortier à

salute

belle leçon d'autonomie de bricolage
je me suis demandé ce qui se passerait si on comble pas le dernier cm de la totalité de l'arche et qu'on casse les poteaux ; la terrase peut s'affaisser d'un cm ?

strib, avec le recul, tu conseilles encore la semi autoconstruction ?

en tout cas n'y connaissant pas grand chose en maçonnerie j'ai lu récemment "maçonnerie pratique" de claude precheur et ma foi ya de quoi satisfaire le débutant
et je découvre du meme auteur une version web ; ex du bon ferraillage poteau :
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Salut à tous !

Merci pour vos commentaires

Alors dans l'ordre :

@Alain : Ok, mais laisse moi un peu de temps pour arranger, je dois passer le gyro et quelques tailles en cours

@Brico46 : Je l'ai également fait,  juste ouvert quelques alvéoles avant de fermer le coffrage. Par contre, je n'ai pas mis de bouts de fers horizontaux, je pense que c'est inutile.

@Manuz : Je ne conseille plus la semi auto construction, mais l'autoconstruction totale ! Mais il faut avoir le temps ... Et c'est lourd si tu es tout seul. De toutes façons, en semi auto construction, tu peux dire adieu à ta décénale. Si tu rencontres un désordre, tu auras toujours quelqu'un pour se cacher derrière quelque chose que tu auras fait toi... Enfin, ce n'est que mon avis !

On continue par la réalisation des appuis de fenêtre principaux, qui eux, contrairement au petit fenestrons car posé en tunnel, sont réalisés dans les règles de l'art, avec le rejingot qui débordera de 30mm à l'interieur, et devra être solide pour supporter le poids des menuiseries (Elles sont extrêmement lourdes) :



Pour réaliser la goutte d'eau, j'utilise de la petite cornière en PVC de 10x10, collée au pistolet à colle chaude. C'est pratique et pas cher (J'en dispose deux car j'hésitais encore pour la finition extérieure, indice ?     ) :



 

Comme souvent, je termine à la frontale !
La finition est au ciment pur, lissé à la lisseuse à béton. Je me suis confectionné un taloche de fortune pour réaliser l'arrondi du rejingot (on la voit sur les photos précédentes)

 

Le second appui :

Le ferraillage est un reste de SC25 (treillis soudé), renforcé par des fers de 8mm transversaux :



Au décoffrage, ça reste pas mal

 


J'en profite pour continuer la projection du gobetis à l'entrée :



Et commence ensuite à dresser l'intérieur des tableaux. Notez les reglettes posées en économie de découpes
Cet enduit est réalisé avec du sable tamisé en proportion assez riche, il faut que ce soit solide car je vais les percer lorsque j'installerai les menuiseries.
D'ailleurs on peut remarquer les deux châssis nus entreposés en attente de leur découpe.

   

Allez, prochaine étape nous serons à l'instant T

Bonne journée à tous

Stéphane

Salut

J'ai suivi ce fil, admiratif de l'ingéniosité et la qualité de mise en oeuvre.
Gobetis, réglettes et dressage, ça me rappelle ce que m'avait appris mon beau-père, qui avait lui aussi fait sa maison.
Tu fais tout bien dans les règles de l'art, chapeau.

Jean

Ave
Enduit ou parement en pierres (séches) , telle est la question ?
Tout dépend de ce qui sera au dessus, les pierres séches jusqu'à la terasse ? Pour moi trop c'est trop, ça virerait bobo.

Isolation exterieure en laine de bois rigide ? avec la terrasse au dessus, ça me semble assez peu probable...
pas sur de partager ton avis , Niaproun.. Quand c'est beau, c'est beau...
Mais c'est vrai que des fois trop, c'est trop, même sans parler de bobo-attitude.
Quid de l'influence sur la température ? un mur en pierre, j'imagine que ca stocke le chaud, surtout plein sud. Ca ne serait pas un coup à transformer l'atelier en sauna-cocotte minute-séchoir-serre tropicale (rayer la mention inutile ) ?

Amicalement,
Fred

Slu.
Non, un mur plein ou brique est le meilleur matériau permettant une inertie agréable en été.
Tu colle du placo plutôt que du plâtre projeté et tu perds tout.
Isolation extérieure sur parpaing est un bon choix.
Tellement bon qu'aujourd'hui on y revient.

ON nous a bassonné des années sur la maison passive etc... Sensée résister au froid. On se dirige vers du 59 degrés en été et 10 degrés l'hiver. Il faudra tout refaire pour certains.
Certains sont visionnaires...

Bonjour à tous,

Strib a écrit:@Manuz : Je ne conseille plus la semi auto construction, mais l'autoconstruction totale ! Mais il faut avoir le temps ... Et c'est lourd si tu es tout seul. De toutes façons, en semi auto construction, tu peux dire adieu à ta décénale. Si tu rencontres un désordre, tu auras toujours quelqu'un pour se cacher derrière quelque chose que tu auras fait toi... Enfin, ce n'est que mon avis !

Comme je vous le disais dans mon post précédent, j'ai réalisé mon habitation en autoconstruction totale. Et si c'était à refaire, c'est sans hésitation que je le referais !

Comme le précise bien Strib, c'est lourd tout seul mais le jeu en vaut largement la chandelle ! A l'age que j'ai (bientot 60ans) je ne serais plus capable physiquement de le refaire, il faut donc impérativement faire ca le plus "jeune" possible. J'ai commencé à 26 ans ... a cet age-la, on est increvable.
Pour ce qui est du temps nécessaire, ben en fait, on en a bien plus qu'on ne l'imagine !!! pour ma part, mon taf ne me permettait pas de rentrer avant 18-19heure, mais j'allais sur le chantier jusque 22-23h en semaine, et le WE c'était 08h jusque 20h. Pour le gros oeuvre, les fins de journée étaient consacrées aux rangements chantier, petit taf comme prepa coffrage, coulée de linteaux, préparation du matos pour le WE, ... les WE eux pour les travaux "plus longues haleines". Pour la suite, c'est moins "compliqué". Par contre, si on regarde "le temps", le gros oeuvre couvert prend bien moins de temps que la suite !

J'avais un avantage qui s'est révélé encore plus important que je ne pensais... j'habitais juste devant mon chantier ! donc elec et eau sans tracas, quasi pas de perte de temps pour déplier ou replier le matos, mon brave voisin qui surveillait le chantier et les éventuelles livraisons de matos. Et surtout mon épouse et les enfants nés durant le chantier quasi sur place, juste la rue a traverser pour eux ou pour moi ! (c'est très important pour le moral et la cohésion de la famille)

Des erreurs à ne pas faire ... prendre 3 ou 4 semaines de congé pour le chantier ! Me suis planté la gueule dès le premier congé car en "donnant" 10 à 12h sur le chantier 7 jours sur 7, c'est pas tenable... je suis retourné au taf après 2 semaines ! Le bon rythme pour moi était de prendre 1 semaine de congé ce qui me donnait 9 jours de chantier d'affilée et ensuite, reprise boulot au moins 2 semaines pour se retaper physiquement. Je me suis efforcé de ne pas déroger au travail chaque jour, chaque WE et chaque congé jusqu'au moment ou nous sommes rentrés dans la maison ! C'est pas facile de tenir dans le temps, mais la pression du loyer et du prêt à l'age que j'avais motive. Une fois dans la maison, on a campé un peu mais on peut se permettre de relacher la pression pour la suite et de faire les chose plus sereinement. Par contre, dès ce moment la, le prêt devient vite "ridicule" financièrement  par rapport a celui qui se la fait "clef sur porte".

Avant de se lancer dans l'aventure, il faut impérativement que vous ayez déjà construit la maison dans votre tête en totalité, étape par étape et chaque étape décortiquée. Aucune étape ne doit être une inconnue. J'ai concu et dessiné mes plans moi-même, belle économie juste qu'il faut chercher un architecte qui accepte de coucher sa sitgnature sur vos plans sans vous "tuer" ! ca permet de faire "au plus simple" et au plus efficace, d'éliminer les noeuds à problème trop souvent source de problème tant à la réalisation qu'a la gestion par la suite et de dèjà vous projeter dans la réalisation. Ca m'a pris un an pour le faire tout en rédigeant mon métré complet pour "savoir ou j'allais". Et ne pas hésiter à aller voir des chantiers, comprendre comment ca a été réalisé, voir les choses à ne pas faire, chercher de l'info parmi ses connaissances compétentes, ... bref, comme on dis maintenant "retirer les doigts de son c...l"  

Sur base de ce métré et pendant que les plans font le laborieux chemin des signatures, ca vous permet de visiter les marchands de matériaux du coin. Avec le volume de matériaux, il faut décrocher les prix pro voir "un peu plus" ! Vous verrez, ils sont très réactifs au vu du volume en jeu. Il vous reste à faire la même chose déjà pour le matos finition; elec, sanitaire, chauffage, menuiserie int-ext, ...

Dès le début du projet, mettez-vous en chasse du matos nécessaire pour votre chantier : betonnière, échaffaudage, poutrelles, presse a frapper, étançons, grue, monte-brouette, circulaire, ... Ce matos, en neuf, coute vite une fortune ! En vous y prenant bien d'avance,vous ferez de sacrées économies pour juste un peu de temps à retaper et remettre une couche de couleur sur du matos de qualité. Pour ma part, je me suis même "fait" une chenillée 18 tonnes pour les terrassements et travaux au prix de la ferraille !

Ah, une derniere chose : dégotez-vous ce qui m'a servi de bible avant et pendant tout le chantier : l'agenda du batiment    . Tout y est : composition des mortiers et beton, calcul de resistance, calcul de ferraillage, calcul escaliers, toiture, charpente, ... c'est ici

Pour ceux qui voudraient tourner qlqs pages pour se faire une idee c'est ici

Vous l'aurez compris, même si c'est pas demain que vous compter passer à l'acte, c'est déjà aujourd'hui qu'il faut se mettre à l'ouvrage pour se simplifier la tâche demain et surtout ne pas "tuer" son porte-monnaie.

Désolé d'avoir été aussi long.

Salut tout le monde !

Entièrement d'accord avec le précédent post.
Je me permettrais juste d'ajouter qu'avant de se lancer dans un tel projet, il faut en avoir l'envie réelle, viscérale et pas seulement l’appât du gain (qui à mon sens est source de plantage si on le fait que pour ça).
Et également avoir une femme compréhensive. Parce que le 8h-20h de bricolage le dimanche, si elle est pas compréhensive, vous allez vite ne plus la retrouver le soir en rentrant

Oula, merci pour le lien ebook!