[Maçonnerie] Extension de mon atelier, Je vois le bout du tunnel ...

Salut à tous,

J'en avais parlé épisodiquement à certains, j'ai attaqué il y a quelques mois l'extension de mon atelier.
Mon atelier actuel représente environ 85m² en sous sol, mon terrain est en pente, et lors de la construction, nous avons décaissé sous la partie "jour".
Le problème c'est que beaucoup de choses y cohabitent, et je me sens de plus en plus à l’étroit, comme beaucoup d'entre nous ...
Je n'aime pas quand les machines à bois cohabitent avec les machines à métal. Ce n'est jamais bon, ni pour les unes, ni pour les autres...

C'est un projet à double objectif, mais on en reparlera plus tard. Il sera destiné exclusivement à la mécanique : tour à métaux, perceuse/fraiseuse, CNC, imprimante 3D.
L’aménagement sera un sujet à lui tout seul !

Le projet a consisté à fermer une partie sous ma terrasse, les 2/3 pour être précis, je tenais à conserver une partie abritée non fermée.

Le temps passant, j'ai pris plein de photos des travaux, et je me suis dit que ça pourrait faire un sujet intéressant.
D'autant que je suis tombé sur quelques difficultés, et je ne m'étais jamais attaqué à quelque chose d'aussi "lourd" en terme de risques ...

Bref, si le sujet vous intéresse, je pourrais poster les avancées jusqu'à arriver à l'instant T, où je commence à voir le bout du tunnel

@+

Stéphane

Salut Stéphane et tous.............ben mon cochon,t'es un sacré veinard toi ,85 m² ,et y fait encore une extension

vas y fais péter les photos et les explications qui vont bien depuis le début,je m'installe au premier rang,que la fête commence

Salut Laurent,

A ta demande générale, j'embraye sur le sujet

Alors, le contexte. Comme je le disais : terrain en pente, et j'ai donc en façade sud, une terrasse posée sur 4 piliers cylindriques. Elle mesure environ 33m² (11m20 x 2m95).

Nous avons "fait" construire en 2000. Nous étions un jeune couple, sans trop de moyens, mais nous avons tenté une semi auto construction. C'est à dire que nous avons fait faire le gros oeuvre, hors d'eau, et je me suis chargé du reste. Electricité, plomberie, isolation et cloisonnement (à la brique plâtrière...), enfin bref tout sauf le carrelage et les plâtres, et bien plus tard l'enduit de finition.
On a beaucoup appris, surtout que la volonté fait tenir debout !
(On a aussi appris qu'il n'y a pas beaucoup d'entrepreneurs consciencieux... ce métier est beaucoup pratiqué par des charlatans, mais heureusement que dans le lot, il en existe des sérieux !)

Bref, revenons à nos moutons.
Cette terrasse, je n'avais pas trop de projet pour elle. Du coup, j'avais juste anticipé deux linteaux (on le verras sur les photos) pour éventuellement communiquer avec l'intérieur, voire mettre 2 fenêtres. et j'avais disposé du goudron imperméabilisant sous la chape, me disant que ce serait toujours plus sain pour le dessous ...

Cet espace me servait de fourre tout (bois de menuiserie surtout), mais rien de bien fini, d'ailleurs, le sol était encore en terre battue mélangée à quelques gravats.

J'ai commencé par couler la dalle, aidé par les copains, parce que là ou j'habite, la toupie ne veut pas venir, faut dire que la route de 2m50 de large est parfois problématique...
Donc on s'est coulé les 5m3 à la mano, histoire de se casser le dos !

Alors préparation des hostilités : Mise à niveau, et surtout, cassage d'une pierre qui se situe dans le coin devant le tracteur :

 

Une demi journée, et un peu de pierres plus tard  :



Au droit du mur de fermeture, j'ai décidé de couler un renfort sous dalle, histoire que la cloison en agglos de 20 soit supportée par quelque chose, j'en profite pour passer un pvc de 40, je mettrai surement un petit évier dehors :

 

Et puis préparation et coulage de la dalle :

 





à cette époque, nous sommes début avril, je me suis dit, allez, avant la fin de l'été je suis dedans ...
En effet, je me suis mis dedans !
Disons que j'ai eu quelques contre temps ...

Entre temps, j'ai eu l'occasion de récupérer deux châssis alu fixes lors de la transformation d'une agence bancaire. Ils s'agissait de panneaux verticaux de 250 x 100, en deux parties (2 vitrages). Je me suis dit qu'en les retaillant, ça pourrait me faire 2 belles fenêtres côté sud. Cerise sur le gâteau, c'était des verres à cristaux liquide, permettant de passer d'un état opaque (effet "sablé")  à transparent. (chercher PRIVA-LITE sur google)
Revers de la médaille, ça pèse un âne mort ! D'autant qu'il s'agit de verres blindés (32mm de verre : 2x12mm + film opacifiant + 2x4 mm)
J'ai donc récupéré et stocké le tout (démonté bien sur ...) en attendant  d'avancer sur le chantier.

Pour la construction, au début, je voulais monter des murs de chaque côté des piliers, et enduire le tout, la finition extérieure était prévue en bardage composite, afin de masquer les probables fissures.
Et puis en inspectant un peu lesdits piliers, je me suis rendu compte que l'enduit de décollait par endroits. Et en sondant un peu, il s'est avéré que 2 des 4 piliers étaient quasiment foutus !    
En décollant l'enduit (il tombait par plaques), je suis tombé sur ça :



Il fallait trouver une solution... Après discussion avec divers entrepreneurs de ma région, et surtout un chef de chantier spécialisé dans la rénovation, j'ai décidé de les abattre. Mais il fallait le faire dans l'ordre. Il a fallu soutenir la terrasse avant, et mes murs allaient m'y aider ...

A plus pour la suite !

Stéphane

re.............t'inquiètes pas,y vont venir aussi les autres,bientôt t'aura plus de place à l'ombre

ça attaque fort,le caillou,j'l'aurais enlevé à la dynamite ,et pour les piliers,pas glop

salut stephane

intéressant tout ça !
ça fait combien en plus , environ  20 M2 ?

Il a raison le Koko... on arrive à la nage.
Le courage, on sait que tu n'en manques pas.
++ Renaud

Oui, Laurent, c'était juste pour la blague  

Salut les amis Renaud et Patrice, merci
Oui, environ 20m² d'extension.

Alors, ces problèmes de piliers m'ont fait mal dormir quelques nuits. C'est surtout la solution de les abattre qui me rendait soucieux. Je n'avais pas spécialement peur de tout prendre sur la tête, mais de créer des désordres ailleurs (fissures, lézardes etc ...).

Pour pouvoir les démolir, j'allais me servir des nouveaux murs pour soutenir les arches, en plus de quelques étais.
Le soucis c'est que couler du béton comme ça sous linteau, c'est déjà pas facile, mais en plus, il fallait que ça soit bien rempli pour supporter la poutre.
En général on termine à 50mm du fini, on coffre une face, et on comble le reste en tassant un mortier pas trop liquide, mais je me fixais comme objectif de remplir un maximum avec le béton.

C'est un coffrage bien casse tête, et puis il faut anticiper au maximum pour ne pas tomber sur un os le jour J. La structure devra bien entendu être solide ...

J'ai donc commencé le montage des murs, en respectant un retrait de 20mm par rapport à la maçonnerie existante. Pour égaliser avec le crépis. La finition finale sera différente, fini le bardage composite, mais je garde le suspense...  

 







Pour le mur de fermeture, je casse les alvéoles de l'agglo porteur (en 27mm), pour une meilleure accroche :



Nous sommes donc le 02/06, il commence à faire chaud, mais ça va encore.

A+
Stéphane

Le coffrage qui va supporter le tout, devra bien entendu suivre l'arche, car je veux respecter un retrait de 20mm par rapport à la poutre béton existante.
La fermeture suivra donc la courbe. Pour pouvoir remplir le mieux possible, je vais casser la poutre sur une dizaine de centimètres, et mettre en place une sorte d’entonnoir, et me servir de la gravité ainsi que d'une aiguille à vibrer pour aller le plus loin possible (ça, c'est dans ma tête ... ).

 





Pour des raisons de commodités, je vais couler en deux temps. Une fois que le béton sera à niveau de la première planche, j'installerai tout mon barda, et pourrais commencer à m'esquinter les mains

C'est parti pour le coulage de la première arche, sur cette photo on distingue "l'entonnoir", au décoffrage, un coup de disqueuse bien placé, il tombera tout seul :





Le décoffrage (des joues supérieures uniquement), deux jours après, on aperçoit qu'il est très difficile d'aller dans les coins. Malgré l'utilisation d'un "rateau de croupier" fabrication maison, trop difficile de passer entre les ferrailles. Mais disons que le béton touche à 80% la poutre, c'est donc gagné.
En parlant du ferraillage, puisque je n'ai pas fait de photos, j'ai donc utilisé un chainage à linteau de 10 x 10 pour le linteau, doublé par un chaînage constitué de 2 tors de 10 situé 10 cm au dessus.



Les quelques manques seront comblés au mortier de sable fin le plus profondément possible.



Pour les extrémités par contre, c'est rapé, mais seront remplis également de mortier :



Une vue d'ensemble, une fois tout comblé, et préparation de la seconde arche :



Le tout surveillé par la fidèle Barbichette
(Les yeux les plus aguerris remarqueront les traces d'humidité dans le coin supérieur, on y reviendra un peu plus tard )



Bonne soirée à tous !

Stéphane

re...........sacré boulot déjà ,curieux de voir la suite,et y a de beaux cailloux dans ton tas de pierres,

doit pas être Corse d'origine lui,pas possible

Très beau projet.
J'ai deux questions 1) qu'elle etait l'utilité prévue au départ pour cette terrasse"borgne" et encaissée?
2) des piliers " pourris" pour une maison construite en 2010 ? C'est surprenant! Tu n'as pas pu faire jouer la décennale? Tu as fait vérifier les autres structures ?
Quelle est l'orientation ? Les ouvertures me semblent petites ...
Par contre quel potentiel.
Bon courage!
Jean-Paul

Question de béotien : est-ce que tu ne t'embêtes pas un peu pour rien à vouloir remplir cet espace courbe de béton ? Ce n'est pas porteur non ?!

Salut Jean-Paul et tous,

La maison est construite depuis 2000, pas 2010. Ce désordre est apparu bien après la fin de la décennale, de plus, le constructeur n'existe plus...J'avais remarqué que l'enduit ne tenait pas très bien sur certains endroits, me disant qu'étant donné qu'il avait été posé sur du beton vibré, sans préparation, c'était assez normal. C'est en attaquant ce chantier que je me suis rendu compte de l'étendue des dégâts.
Ils sont bien plus profonds que je l'imaginais au départ et on le verra par la suite.

L'exposition n'arrange rien, c'est du plein sud, dans une région bien ventée et à moins de 4km de la mer....

Cet endroit est le dessous de ma terrasse, qui est elle, au niveau de l'habitation. Je n'avais rien prévu de spécial, me disant que je lui trouverai bien une utilité à un moment ou à un autre...

Pour en revenir aux ouvertures, les photos peuvent être trompeuses.

Sur 7m de longueur, j'ai prévu ces deux ouvertures de 1m50 par 80cm, je trouve que ça bouffe quand même de la place à l'intérieur, même si cela apporte de la luminosité.

J'ai également prévu un petit fenestron a soufflet sur la partie du fonds, de 80cmx40cm.


Pour FMJ : Si, justement, cela doit être porteur puisque je vais détruire les piliers pour les refaire....

Il faut bien que la terrasse repose sur quelque chose pendant l'intervalle, en plus de etais bien sur...

A+
Stephane

stephane , il faut tapoter avec un marteau sur les planches de ton coffrage pour bien répartir le beton

Bonsoir a tous,

le pat a écrit:stephane , il faut tapoter avec un marteau sur les planches de ton coffrage pour bien  répartir le beton

Encore plus simple et d'une efficacité de dingue : une soupape de tondeuse ou de voiture et une foreuse ! je m'explique :
Défoncez un bout de volige sur 2-3mm de profondeur sur un diamètre de qlqs mm de plus que la soupape. Visez la planchette sur le coffrage et mettez une noix de graisse dans le creux. Il vous reste à serrez la queue de la soupape dans le mandrin de la foreuse, vous mettre en percussion et placer la soupape dans le creux graissé en augmentant progressivement la vitesse jusqu'au moment ou l'ensemble rentre en résonance.

Pas de secret, on l'entend et le voit de suite quand on est en résonance ! l'effet est immédiat et très impressionnant d'efficacité ... en qlqs secondes, l'ensemble est vibré et surtout ne pas insister sans quoi on finit rapidement pas "exploser" le meilleur coffrage !!!

J'ai auto-construit la totalité de mon habitation voici 35ans (quand j'étais jeune et beau ), j'ai coulé et vibré tous les linteaux de cette façon. Résultat garantit au point qu'on voit toujours le fil du bois des voliges de coffrage imprimé dans le béton des linteaux des caves ! Une seule obligation, avoir un coffrage de qualité bien bridé et clamé ! Si c'est pas le cas, la sentence est immédiate

Bien à vous tous

Salut à tous,

Oui.. Il faut taper avec une massette ou un marteau de décoffrage en effet. Ce n'est pas le problème, j'ai utilisé ici une aiguille vibrante. Le problème c'est la place !

Il faut s'imaginer avec un espace d'une dizaine de centimètres de haut sur 25 de long pour pousser le béton 1m50 plus loin, sans compter le ferraillage qui encombre le passage

Je trouve que je m'en suis pas trop mal tiré finalement.

Je retiens l'idée de Ramses pour le vibreur fabrication maison

J'utilise parfois un outil confectionné à partir d'un vieux foret sur lequel j'ai soudé une rondelle, c'est un peu le même principe

A+

Stéphane

Allez, on continue :

Le linteau de gauche a été coulé le lendemain, mais je m'y suis pris différement : Au lieu de créer un entonnoir, j'ai coulé en plusieurs étapes : une première couche de béton jusqu'au niveau de la première planche, puis j'ai mis une seconde planche, et complété le niveau et ainsi de suite. Jusqu'au moment ou il ne restait plus que 5/7 cm à combler, j'ai inséré l'aiguille vibrante, et terminé par un béton plus ferme, que j'ai tassé latéralement.

Au décoffrage, il n'y a pas photo, c'est plus réussi :



Côté intérieur :



Trois semaines plus tard, vient l'étape fatidique ...

 

Mission démolissage. J'avoue que je n'en menais pas large, et que sur les premiers centimètres, j'entrais et sortais vérifier si rien ne bougeait...

   

Moins de deux heures plus tard (c'est dire si le dosage d'origine était bon ...)

 

La ferraille a bien rouillé. La cause du problème est ainsi révélée : non seulement le dosage n'était pas respecté, mais en plus, aucun ferraillage conforme !
Il aurait dû être utilisé du chaînage à pilier (10x10), mais il s'avère que 4 malheureux fer de 8 ont été jetés comme ça dans le coffrage !
Cerise sur le gâteau : Même pas ligaturés aux remontées de la fondation !!!
Lorsque le pilier a été coulé, les fers se sont naturellement écartés sur la périphérie. Les infiltrations d'humidité, et le temps, ont fait le reste ...

J'ai donc remplacé tout ça , en décapant les fers restant sur lesquels j'allais me reprendre, et en les traitant au Rustol.
Le nouveau pilier deviendra également raidisseur des murs en agglos.

Le coffrage a été réalisé en 2 hauteurs, me laissant de la place pour couler et vibrer. Et un entonnoir a été confectionné pour terminer le tout :

 



48 heure plus tard, décoffrage de la partie haute, un coup de disqueuse bien placé et un coup de massette pour retirer la protubérance

 

 

Côté intérieur, c'est parfait :



A l'extérieur, le surplus est raboté pour arriver au même niveau que le reste :



A ce moment, j'ai décidé de détruire et reprendre tous les piliers.
Je continue donc le montage du mur d'entrée, et ferme le mur du fonds (en laissant l'ouverture pour le fenestron).




@+
Stéphane

Salut

sacré travail Stéphane. Je suis très admiratif.

Super boulot ! je suis avec attention

Emi

Ave
Voila un souci résolu.
Enfin souci si on veut, on pense que pendant vingt ans on a invité les copains et fait la fête sur une terrasse qui tenait sur des guiboles en mousse
Et là on se dit qu'il ya des pigeons qui ne le verront jamais, d'où colère après ces indélicats, voire escrocs
Te voilà rassuré pour de longues années.

Salut Stéphane,
Très beau boulot.
Tu es tout seul pour faire tout ça?
De l'autre côté de la maison il y a aussi des piliers?
Jean-Paul

Salut à tous,

Merci pour vos remarques, ça fait plaisir.

@Niaproun : Tu as bien résumé la situation
Bon... un problème de résolu, mais il en reste encore 3

@Jean Paul : Oui, hormis le coup de main des copains pour couler la dalle, je suis seul.

Ce qui est bien dans un chantier pareil, c'est la variété des tâches, pas de train train !

La suite :

Je termine l'entrée, avec le linteau de la porte. J'ai prévu une ouverture de H205xl120, la porte sera deux parties articulées. une ouverture en 80 pour le traffic normal, et l'ouverture maxi si jamais j'ai besoin d'entrer des choses imposantes :

 




En laissant une "reservation sur le côté du mur, pour que le futur pilier d'angle se reprenne également dessus :

Et rebelotte, massacre au perforateur. Celui ci, j'ai eu plus de mal sur le premier mètre :



La ferraille est positionnée de la même façon !    

 

 

Coffrage en deux parties, première partie jusqu'au niveau de l'appui sur le nouveau mur faisant office de retour, ensuite je ferme la partie haute du coffrage, et je termine jusqu'au niveau du linteau de la porte. Pas besoin d'entonnoir.

 

Je profite du premier pilier pour renforcer le coffrage et éviter le gonflement



Le coulage en deux parties, (on distingue cette petite aiguille vibrante bien pratique) :

 

Decoffrage quelques jours plus tard, on est pas mal !

 

C'est super bien rempli en sous-face !   :



Et je pense qu'on est pas mal niveau applomb, je me surprends moi-même parfois !



Ca commence à ressembler à quelque chose, je pose le dernier rang de parpaing, avant de combler le petit vide qui les séparent de la poutrelle



Et c'est parti pour le troisième pilier, dans le coin du fonds :

Il a fallu que je reprenne y compris la dalle !
En effet, le pilier se termine sur la terrasse, sur lequel est fixé la rambarde.
Les infiltrations ont fait fissurer également la dalle par le gonflement des ferrailles. De ce fait, comme j'en parlais précédemment, j'avais des infiltrations côté intérieur !

 


(On remarque l'enduit fissuré sur le pilier posé sur la terrasse, ce qui a entraîné pas mal de désordres ...)



L'avantage ici également, pas besoin d'entonnoir, j'ai tout re-coulé dans la foulée, jusqu'au niveau de la dalle. Il m'a donc fallu casser quelques carreaux sur la terrasse, après bien entendu, avoir fait le compte sur le stock qu'il me restait. Bien heureusement, il m'en reste une vingtaine, c'est déjà ça !

Ce qui me rassure à ce niveau, c'est que les poutres béton sont super dur à casser. Il s'agit du béton de centrale, elles avaient été coulées en même temps que la Dalle du niveau et non à la bétonnière. C'est déjà plus rassurant pour la suite !

 

Je vais donc remplacer également les piliers supportant la rambarde, j'ai préféré utiliser des demi parpaings de chainage, en les utilisant comme boisseaux !

A+ pour la suite !

Stéphane

Stéphane,

J'apprécie beaucoup le travail que tu réalises, parce que c'est vraiment du super boulot, mais j'apprécie encore plus ton mur de pierres sèches qui est magnifique.

Ave
Il semble que les pilers deux et trois soit du même béton (si on veut l'appeler comme ça). Et là j'ai une crainte, quid du quatrième ? parce que là il n'y aurait pas les murs pour soutenir la terrasse le temps de reprendre en sous oeuvre.

Bonsoir à tous,

effectivement, beau boulot ! Rien qu'a voir l'empreinte des veines du bois des voliges sur le béton une fois décoffré, y'a aucun secret ... ca ne peut "que le faire" !

Je trouve très bien de montrer ce genre de boulot sur le forum car si c'est quelque chose de "connu et commun" pour certains, c'est très instructif et motivant pour d'autres qui hésiteraient de passer à l'acte ! Et c'est d'autant plus motivant que les photos sont en nombre et très représentatives du "comment réaliser le travail".

Bien à vous tous.

salut les gars
super boulot stephane mais t'as du en baver pour couler les linteaux et tes piliers tout seul

ramses , je suis pas trop d'accord avec toi car on peut pas faire de la maçonnerie sans etre bien conseillé ou avoir  un minimum de connaissance meme pour poser des parpaings , chose qui parait simple a faire  mais il y a une façon de mettre le mortier .

et puis  il faut etre tres motivé surtout quant on bosse seul car entre "voir et faire " c'est different   !

A+ patrice